Lors du iSpring Days 2025 en ligne, nous avons pu partager les tendances Digital Learning 2026.
4 leviers ressortent de nos études :
- Modification de la médiatisation des ressources
- Simplification des interfaces des outils auteurs
- Augmentation des fonctionnalités du LMS
- La place de l’IA dans le Digital Learning
Les tendances que nous allons vous partager dans cet article ne sont pas transposables pour tous les organismes de formation et entreprises. Elles sont à adapter et à mettre en place seulement, et si seulement, elles sont en adéquation avec vos objectifs pédagogiques et le profil de vos apprenants.
Tendance 1 : Des formats plus courts et engageants pour un ancrage mémoriel optimal
Concernant le format on peut observer des pratiques qui conduisent à produire de plus en plus de formats courts. Cela se caractérise par des demandes fréquentes de conception, nous donnant moins de temps pour concevoir en tant que professionnel de formation. Nous pouvons alors imaginer une montée en puissance des vidéos sur du motion design interactif et cliquable mais aussi des exercices pratiques : Flash card ou des jeux de questions pour renforcer la répétition espacée. L’objectif ? : Veiller à proposer les connaissances acquises plusieurs fois, sous différentes formes, pour garantir leur mémorisation. Pour y parvenir, les vidéos peuvent être proposées au format vertical, sur moins de 60 secondes.
Dans ces formats courts, il y a une place assez importante pour le ludique, où on vient utiliser des mécaniques de gamification, reconnues aussi comme très performantes pour l’ancrage mémoriel.
Tendance 2 : Des outils auteurs intelligents et simples d’utilisation
Le 2nd point concerne les outils. On s’aperçoit que les créateurs de ressources pédagogiques en ligne sont à la recherche d’outils de plus en plus simples d’utilisation. Leurs recherches les conduisent à utiliser fréquemment des outils en ligne, comme iSpring Page par exemple. Même s’ils veulent de nombreuses options, au final les activités proposées dans les outils disponibles directement en ligne restent assez limitées d’un point de vue fonctionnalités. En réalité, les utilisateurs cherchent des outils simples mais aussi des outils qui vont leur permettre de facilement reproduire et ajuster leurs ressources. Ils souhaitent pouvoir dupliquer, traduire et mettre à jour leurs modules en quelques clics.
On observe une tendance à la démocratisation de la création où ce ne sont plus seulement les ingénieurs pédagogiques qui créent les contenus, mais aussi les experts métiers eux-mêmes. Il faut alors disposer d’outils simples à prendre en main, quitte à ce qu’ils soient moins riches en fonctionnalités. Cela rend la conception plus homogène voire standardisée. Bonne ou mauvaise chose ? Tout dépend des problématiques de votre organisation.
Tendance 3 : Du LMS à un écosystème global
La 3e tendance Digital Learning à évoquer concerne la partie LMS. Le système SaaS est généralisé. Il y a de moins en moins d’installation sur les serveurs des clients.
De plus en plus d’utilisateurs demandent également des fonctionnalités d’outils auteur incluses au LMS. Cela va se concrétiser par des parcours composés de différentes brique pédagogiques, de différentes natures, qui vont faciliter les échanges comme des forums ou encore la mise à disposition de fichier pour faciliter l’acquisition de connaissances. Par exemple, le LMS Moodle permet de créer des exercices pratiques dans Moodle avec l’outil auteur H5P intégré nativement. Côté LMS éditeur, iSpring LMS nous permet aussi de concevoir des modules e-learning depuis le LMS. Ces outils permettent des mises en page variées ce qui rend les contenus de plus en plus attractifs.
Une tendance est également observée sur l’utilisation du social learning. C’est un point fort des LMS iSpring LMS et Moodle qui, au travers de chats, permet aux pairs d’échanger et de partager entre eux.
Enfin nous observons également une forte tendance des LMS à s’intégrer dans le système global informatique de l’organisation. Fréquemment, nous avons des demandes sur l’interopérabilité du LMS avec les différents outils qui sont déjà utilisés dans l’entreprise. Cela va permettre par exemple de connecter le LMS à un ERP, à un outil de gestion d’information ou tout simplement d’intégrer une interface de signature à l’intérieur du LMS.
Voir toutes les tendances LMS 2026 dans notre article dédié sur E-learning Letter.
Tendance 4 : Du LMS à un écosystème global
Enfin, bien sûr, notre dernier point concerne l’intelligence artificielle. Elle s’inscrit à différents niveaux.
Tout d’abord dans le processus de production des ressources. Vous l’avez peut-être déjà testé dans iSpring page, il est possible, à partir de différentes informations, de générer directement des contenus qui vont s’intégrer dans les ressources. Nous développons également cet axe de travail chez E-learning Touch’ avec le plugin Moodle Course AI pour générer des cours dans Moodle, avec les activités natives de Moodle.
Le 2e cas d’utilisation de l’intelligence artificielle dans les LMS est la possibilité d’y intégrer des chat bots qui vont, soit aider le formateur pour le conseiller dans sa démarche et l’aider à se repérer dans le LMS, soit concerner l’apprenant en agissant comme une forme de tuteur en ligne, accessible 24h/24 et 7j/7, pour pouvoir l’aider à améliorer sa démarche d’apprentissage.
Enfin, nous pouvons également mettre en avant que l’intelligence artificielle va permettre une meilleure utilisation des datas, par exemple pour mieux flécher les utilisateurs vers les différents parcours de formation. Aujourd’hui, l’IA sait analyser des datas d’apprentissage pour proposer telle ou telle ressource complémentaire en fonction des résultats obtenus par l’apprenant. Demain, sera-t-elle capable de prédire les risques de décrochage ou de non réussite d’un parcours ? C’est une affaire à suivre.
En résumé pour la partie IA, on peut avoir peur de prendre ce virage mais il ne faut pas oublier que l’IA est un outil qui nous permet d’aller plus vite, plus loin, en maîtrisant les coûts. Toutefois, on ne doit pas laisser toute la place à l’IA dans la mise en place de formation, ce serait un peu se « tirer une balle dans le pied » et conduirait à une menace des métiers de la formation.
La formation du futur sera créée par un combiné d’expertises du formateur et d’IA. Et la posture du formateur sera amenée à évoluer, vers un rôle de tuteur, si cher à Jacques RODET !
La formation des acteurs de la formation est essentielle. Pour bien définir son cadre d’usage et savoir l’utiliser, Stratice vous propose une formation pour devenir référent IAg dans votre OF : https://www.elearningtouch.com/formation-devenir-referent-ia-generative/
En conclusion, aujourd’hui le Digital Learning reste en pleine modifications structurelles avec des outils qui sont de plus en plus utilisés. Aussi, l’intelligence artificielle va permettre d’assembler toutes les briques liées à la formation et faciliter le travail des formateurs, tout en améliorant l’expérience apprenante.